Le mythe “palestinien”

Quelques éclaircissements sont nécessaires si l’on veut savoir de quoi on parle. Voici donc un rapide tracé de l’histoire qui concerne les Juifs et les mal nommés « Palestiniens ».

 

En l’an 933 avant l'ère actuelle: le Royaume d'Israël et Royaume de Juda se séparent.

 

En 721 avant l'ère actuelle: Le royaume d’Israël, conquis par les Assyriens, disparaît.

 

En 586 avant l'ère actuelle: Le royaume de Juda disparaît à son tour, conquis par les Babyloniens. Nabuchodonosor détruit Jérusalem et le premier Temple, certains juifs partent en captivité, d’autres trouvent refuge dans les pays limitrophes. C’est le premier exil du peuple hébreu.

 

En 538 avant l'ère actuelle: Les juifs sont autorisés à revenir à Jérusalem sous domination perse.

 

En 520 avant l'ère actuelle : Se construit le second Temple de Jérusalem

 

En 333  avant l'ère actuelle: La région est sous domination grecque

 

En 63 avant l'ère actuelle : Pompée entre à Jérusalem. C’est le début de la domination romaine. 

 

En 70 de l'ère actuelle: Le second temple est détruit par Titus. Jérusalem est interdite aux juifs.

 

En 132 : Nouvelle révolte juive

 

En l'an 135 , l'Empereur Romain Hadrien expulse tous les juifs de leur terre, détruit de nouveau le Temple de Jérusalem et pour effacer toute trace de civilisation juive dans le pays baptisa La Judée, Palestine, en souvenir des Philistins, peuple auquel appartenait Goliath et qui fut vaincu par David. Ils essayèrent aussi de transformer le nom de Jérusalem (Yeru - Shalaim : ville de la paix en hébreu) en la baptisant Alea Capitolina mais sans grand succès cette fois. Tout ceci dans le but d'humilier les Juifs qui sont restés à Jérusalem et les alentours et leur enlever toute velléité de revendication nationale.

 

Les Philistins apparaissent dans les sources égyptiennes au XIIe siècle avant JC, et sont présentés comme des ennemis de l'Égypte venus du nord, mélangés à d'autres populations hostiles connues collectivement des anciens égyptiens sous le nom de peuple de la mer (peuple originaire de Crête). Après leurs affrontements avec les Égyptiens, les Philistins se sont fixés sur la bande côtière du sud-ouest de la terre de Canaan, c'est-à-dire dans une région centrée sur l'actuelle bande de Gaza. Leurs cités ont dominé la région jusqu'à la conquête assyrienne de Teglath-Phalasar III en 732 avant JC. Ils sont par la suite soumis aux empires régionaux, et semblent progressivement s'y assimiler. Les dernières mentions des Philistins datent du IIe siècle avant JC, dans le premier des Libres des Macchabées) (cf. wikipedia).

 

En  570 naît Mohammed, le prophète des musulmans qui écrivit le Coran. Dans ce Livre, il n'est JAMAIS fait mention de la ville Jérusalem mais la Mecque est citée des centaines de fois tout comme Médine.

 

Dans la 17º sourate appelée 'Voyage nocturne' il n'est pas fait allusion à la Mosquée connue aujourd'hui comme mosquée Al Aqsa puisque celle-ci fut transformée d'Eglise en Mosquée en l'an 691 soit 70 ans après la mort de Mohamed et baptisée 'mosquée éloignée' ou 'de l'extrémité' ('al aqsa' en arabe) pour donner un sens concret à cette sourate qui avait à l'origine un sens général et métaphorique (de la mosquée la plus proche à la mosquée la plus lointaine, c'est à dire dans le monde entier puisque bien entendu, avant Mohamed il n'y avait pas de mosquée puisque pas d'islam ni de musulmans). La sourate dit textuellement : «loué soit celui qui a  conduit pendant la nuit son serviteur de la mosquée inviolable à la mosquée la plus éloignée».

 

En 614 : Les Perses envahissent le territoire 

 

Le 12 février 624, Mohamed pose les fondements de l'Islam et pour bien distinguer la religion juive de sa nouvelle religion qu'il appellera "Islam", il interdit de prier en direction de Jérusalem mais vers la Mecque. Fait symboliquement intéressant si l'on reconnaît le caractère mystique de Mohamed et l'importance qu'il accorde au symbolisme : prier en direction de la Mecque lorsqu'on se trouve dans cette partie du globe revient à tourner le dos à Jérusalem. D'où mon étonnement lorsque les musulmans d'aujourd'hui prétendent que Jérusalem est le 3ème lieu saint de l'islam.

 

En 636 : Le calife Omar venant de l’actuelle Arabie Saoudite conquiert la région ainsi que Damas et la majeure partie de la Syrie.

 

En 1070 : Les Turcs Seldjoukides prennent Jérusalem.

 

En 1099 : Les croisés prennent Jérusalem. Le royaume, à partir du règne de Baudouin Ier, s’étend du littoral de Gaza et Daron jusqu'à Beyrouth. Vers l’intérieur, le royaume va jusqu’à la vallée du Jourdain. Plus tard, l’autre rive du Jourdain sera occupée jusqu’à la mer rouge, formant la terre d’Outre-Jourdain.

 

En 1187 : Saladin, kurde musulman, reprend Jérusalem et en partie de la terre d'Israël

 

En 1229 : Les croisés reprennent Jérusalem

 

En1244 : Jérusalem tombe aux mains des Kharismiens. (Le Kharezm ou Khovaresm correspond à l'ancien pays des  Chorasmiens, région du Turkestan occidental, au Sud de la mer d'Aral, sur les deux rives du Djihoun, entre le khanat de Boukhara et la mer Caspienne, contient, entre autres territoires).

 

En 1291 : Fin des croisades et chute définitive du "royaume latin de Jérusalem"

 

1517 : Domination Ottomane (Turcs).

 

1700 : D’abord incluse dans la province de Damas (Empire ottoman), la "Palestine" devient une province distincte de l’Empire ottoman au début du 18 ème siècle, elle-même divisée en trois sous régions (Acre, Naplouse et Jérusalem).

 

Jusqu'au 19 eme siècle la Terre d'Israël était désertique. Il n'y avait pas de "Palestiniens" si j'en eux pour preuve les écrits de Marc Twain et de Lamartine qui expliquent que pendant des journées de voyage, on pouvait ne croiser personne, n'y vivant que quelques bédouins et des employés arabes qui géraient une partie des étendues désertiques pour le compte de cheikhs arabes habitant les actuels Syrie et Liban essentiellement.

 

Dans la 2ème partie du  19ème siècle, quand le Mouvement sioniste se renforça, cela convenait à tout le monde car les terres étaient achetées à prix d'or à ces cheikhs et que personne -à part ces Juifs fous- n'en voulait. Même la classe laborieuse se félicitait de ces achats car ces Juifs avaient besoin de main d'oeuvre agricole et fournissaient ainsi du travail à ces arabes, souvent pauvres, venus de ce qui serait aujourd'hui la Syrie, le Liban et la Transjordanie.

Je comparerai donc la situation d'Israël actuelle, à une France où les travailleurs immigrés, les maçons portugais, les peintres italiens,  ou les femmes de ménage espagnoles réclameraient le territoire français.

 

En 1917, à travers la déclaration Balfour, les Britanniques se montrent favorables à la reconstruction d'un Etat juif souverain et indépendant sur les terres que la Grande-Bretagne occupait reprenant ainsi le souhait de Napoléon Bonaparte un siècle plus tôt.

 

De 1922 à 1948 : La région est placée sous mandat britannique y compris les plateaux du Golan.

 

En 1922 est créée la Jordanie par les Britanniques.

 

En 1948, lors de la reconstruction de l'Etat d'Israël, la Judée et la Samarie (appelée par les pays voisins la CisJordanie) est conquise par la Jordanie qui annexe la rive occidentale du Jourdain envahie par les légions arabes au cours de la première guerre israélo-arabe.

 

En 1967, à l'issue de la guerre des six jours, l'État d'Israël reprend au Royaume de Jordanie la Judée et la Samarie, situées à l'est de Jérusalem sur la rive occidentale du Jourdain. 

 

En 1988, le Royaume de Jordanie renonce à la Judée-Samarie.

 

C'est l'ensemble de ces territoires que réclament les "Palestiniens" d'aujourd'hui ! Cette terre qu'ils n'ont jamais réclamée ni lors de l'occupation ottomane, ni lors du mandat britannique, ni lorsqu'elle faisait partie du royaume jordanien.

Et pour cause, il leur aurait fallu intervenir à travers les Gouvernements des pays desquels ils provenaient c'est-à-dire l’Egypte, le Liban, la Syrie et la Jordanie. (je rappelle à ce titre que contrairement à ce qu’on peut lire dans les livres d’école de nos voisins depuis que Yasser Arafat est né en Egypte et non en Israël).

Or, officiellement l’Egypte n’avait de revendication que sur le Sinaï qui leur fut offert en 1976, la Jordanie, sur la Judée et la Samarie auxquelles ils ont renoncé en 1988, et la Syrie sur les plateaux du Golan qu’ils continuent à réclamer mollement sachant parfaitement qu’aucun Syrien n’ira volontairement se battre pour réclamer ce qui ne leur a appartenu que de 1918 à 1920.  Par ailleurs, la population qui s’y trouve (circassiens, druzes et d’alaouites) ne leur est en rien liée.

 

Qu'on leur rende donc leur terres à ces Philistins. C'est à dire la Crête ! Quant à la bande de Gaza qui est la seule terre qu'ils n'aient jamais administrée depuis que le monde est monde, on le leur a déjà donné pour qu'ils transforment nos terres fertiles en désert et en terrain de lancement de roquettes et autres missiles.

 

A la question : dois-je leur faire d'autres cadeaux comme le Golan ou la Judée-Samarie? Comme toute juive je répondrai par une autre question : Sommes nous tombés sur la tête ?

 

Valérie Amram d'Onofrio

Janvier 2009

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